Communiqué de Presse -- 10 Mars 2009

ECOLOGIE DU CARCASSONNAIS, DES CORBIERES ET DU LITTORAL AUDOIS

Agréée au titre des articles
L. 121-8 et L. 160-1 du Code de l'urbanisme
et au titre de l'article 40 de la loi du 16 juillet 1976
relative à la protection de la nature, dans un cadre départemental

ECCLA COMMUNIQUE :

ECCLA s'oppose résolument à la carrière prévue à Roquetaillade,
arguments à l'appui


De tout temps, l'Aude a mal géré ses carrières : ainsi, l'Aude dispose de 81 carrières pour 4,925 Mt (millions de tonnes) extraites alors que l'Hérault en a 58 pour 8,827 Mt. En d'autres termes, on ouvre beaucoup trop de petites carrières dans l'Aude, ce qui évidemment nuit à l'environnement et rend d'autant plus difficile le respect de la législation et la remise en état.

La carrière prévue à Roquetaillade extraira 16.000m3 par an.


Ce sera donc une petite carrière, une de plus, une de trop !


Extrait du rapport annuel de la DRIRE : " Les carrières ont un impact sur l’environnement : nuisances visuelles, génération de poussières, vibrations (tirs de mines), bruits, augmentation du trafic routier par le transport des matériaux provoquant la gêne des riverains et la dégradation des routes… 9% sont des carrières alluvionnaires en eau. Ce sont celles qui menacent le plus les ressources en eau et les écosystèmes. Elles sont désormais interdites dans le lit mineur des cours d’eau.

La carrière de Roquetaillade sera dans le lit majeur du fleuve ,

donc dans les pires conditions pour la préservation de l'eau.


Tout cela à cause d'une incompétence du gestionnaire. En effet, la carrière actuelle arrive en fin de vie. Celle qu'il compte exploiter ultérieurement n'a pas encore les autorisations. Donc il s'agit de détruire l'environnement pour seulement 4 années d'exploitation.

Il suffit d'accélérer la mise en place des autorisations d'extension de la carrière à venir.


La viticulture est en crise. Ceux qui ont choisi la viticulture biologique s'en sortent un peu mieux. On va donc condamner un viticulteur biologique présent depuis toujours pour une installation polluante qui va durer 4 ans, le temps de tout dégrader.

En période de crise, il faut privilégier les activités d'avenir, la viticulture en est une.


Pire que tout il suffit de lire le rapport du commissaire enquêteur qui a, malgré tout, donné un avis favorable : aucun emploi créé, étude d'impact silencieuse sur la faune et la flore, rien sur la ripisylve, le village souhaite être classé en Haute Qualité Environnementale, ...

A toutes ces questions les réponses se résument en gros à : cette installation est petite, elle ne va pas durer longtemps.

Ce sont justement ces deux arguments qui plaident pour un refus catégorique. Ne pas détruire l'environnement pour si peu de choses et si peu de temps ! Grenelle, cela vous rappelle quelque chose ?

Narbonne, le 10/03//09

Contact : 04 68 41 75 78

 

 

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